Publié dans Economie

Union européenne - Focus sur le renforcement de l’administration numérique

Publié le vendredi, 06 mai 2022

Le terme « digitalisation » est devenu commun dans le monde de l’entreprise. Les dirigeants d’entreprise, les conférenciers, les pouvoirs publics et autres acteurs de l’économie l’utilisent fréquemment. Ainsi, à l’occasion de la célébration de la Semaine de l’Europe, une table ronde axée sur la digitalisation au service de l'environnement des affaires à Madagascar a eu lieu.

En terme général, la conceptualisation de l’e-gouvernance a conduit Madagascar à des défis majeurs. La Grande île s’est engagée à moderniser et à consolider son administration publique autour des axes stratégiques comme la fourniture d’un niveau de sécurité suffisant pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, renforcer l’Etat de droit, réduire la corruption, établir un processus budgétaire efficace et efficient, renforcer les prestations au niveau de services publics, décentraliser l’administration publique et enfin devenir une Nation ouverte au progrès.

Par ailleurs, la digitalisation est actuellement une préoccupation majeure des entreprises et de l’administration. Peu d’organisations font aujourd’hui l’économie de projets de numérisation, qu’ils en soient au stade de la réflexion ou de la mise en œuvre. Parmi les priorités du Gouvernement malagasy figurent l’amélioration du climat des affaires et la facilitation des investissements. Cela implique la mise en œuvre des réformes légales, réglementaires et procédurales afin d’accélérer les délais de traitement et de faciliter les procédures administratives. Dans cette optique, une réforme d’envergure a été lancée depuis plusieurs années afin de mettre en place un système d’e-gouvernance qui mènera Madagascar vers la digitalisation de son administration publique. 

Toutefois, de tels projets nécessitent un travail important en amont afin de savoir s’il est possible de basculer des pratiques internes impliquant l’utilisation de papier vers des mécanismes entièrement ou partiellement dématérialisés. Le jeu en vaut toutefois la chandelle. La digitalisation présente de nombreux avantages, notamment l’amélioration de l’empreinte carbone au service client, l’optimisation des coûts, à l’image des entreprises ou encore à la conformité de celles-ci aux lois et règlements. Dans cet article, nous nous concentrons sur l’intérêt de la numérisation pour l’environnement et le respect des règles légales et réglementaires, tout en soulignant quelques limites juridiques quant à l’adoption d’un système entièrement « paperless ». 

Pour rappel, en 2006, un Programme national E-gouvernance (PNEG) a été validé au niveau national. Concrètement, ce programme a pour objectifs de renforcer l’efficacité de l’administration par les TIC (administration électronique), d’améliorer les prestations des services publics par les TIC (services électroniques) et de dynamiser la participation citoyenne et l’interaction administration/citoyen par les TIC (démocratie électronique). L’objectif global du PNEG est de garantir - par l’usage des TIC - l’intégrité de l’Etat, l’efficacité de l’administration et la participation citoyenne privilégiée par la bonne gouvernance.

La Rédaction

 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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